Ils sont encore là-bas. J’ai repêché dans mon téléphone une vidéo sur laquelle on voit Naveh il y a 3 ans à la fête de fin de gan. Dans une petite forêt de Galilée. Une fête pleine de sens et de beauté, comme les israéliens savent les organiser. Chaque enfant avait préparé pour ses parents une lettre avec des mots de remerciement et d’amour. J’ai zoomé sur lui et je l’ai vu courir vers les siens pour leur offrir la petite carte qu’il avait écrite, j’ai revu les câlins, l’émotion et la musique. Et je me suis dit qu’on vivait au paradis sans le savoir. Ils sont tous otages à Gaza aujourd’hui. Naveh, sa petite soeur, ses parents et sa grand-mère.
Je mets cette pensée de côté.
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