Aux habitants de Saad, Nahal Oz, Shuva, Kerem Shalom, Zikim, Nir Am, et de tous les autres yichouvim et kiboutzim dont je découvre les noms au rythme des évènements.
A vous qui depuis si longtemps encaissez pour nous tous.
A vous qu’on ne consulte pas et à qui on ne promet rien.
A vous dont le quotidien en période calme semble idyllique. La vie en communauté aux portes du désert. Sauf que c’est rarement calme. Et qu’on s’est habitué, de loin. C’est comme ça.
Tseva adom Shaar HaNegev. Tseva Adom Eshkol. Tseva Adom Otef Azza. En boucle. Toute la journée. La routine. Voyons comment ça évolue.
Alerte à Tel-Aviv. Oh oh! Le monde retient son souffle. Moi la première. C’est si injuste…
A vous qui vivez ces journées infernales qu’on suit de loin.
A vos enfants, à vos anciens, à vos voisins.
Si vous saviez comme vous êtes impressionnants, quand vous nous racontez à la radio, sans colère, en concluant Ça va aller. La vie continue.
Vous êtes nos anges et nos héros.