Le jour du souvenir

C’est une journée comme ça, une journée de larmes qui coulent sur le chemin du travail en écoutant la radio.

Les histoires se succèdent, les parents décrivent des anges partis trop tôt,

Et toi tu effleures les miettes de leur douleur, et tu pleures.

Allo, allo, racontez-moi qui il était

Il était jeune et beau, il avait la vie devant lui, tout le monde l’aimait,

C’est une journée où des visages merveilleux défilent, si pleins de vie, pourtant,

Une journée de tragédies et de bouleversements,

Et chaque année, dans chaque petit recoin d’Israël, une cérémonie,

Et partout ce même silence épais et prenant, dans lequel tu te fonds toi aussi.

La sirène retentit.

Tout le monde se lève et se recueille.

Puis les chansons et les poèmes en leur honneur. Les accords de guitare, Les textes, les mots forts. Sur ceux tombés pour le pays. La vie coûte très chère par ici.

Pas d’applaudissement. Rien. Juste le silence enveloppant la foule compacte.

Et cette unité que tu recherches si souvent tu la vois soudain partout, tu la sens, tu la palpes.

C’est intensément beau et c’est intensément triste.

La Tikva, l’hymne de l’espoir vient clore la cérémonie,

Tu la chantes les yeux fermés, tu te fonds dans chacun de ses mots et tu remercies.

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