« At baa iti ? » (Tu viens avec moi ?) Ma copine/voisine du yichouv me demande de l’accompagner à une soirée de lecture de textes dans un café du coin (dans LE café du coin). Une soirée tout en hébreu évidemment.
« Ma at omeret ? »
« Barour ! » Bien sûr que je viens!
Là où je vis, en Galilee, j’ai compris qu’il fallait sauter sur les occasions de sortir.
On arrive là-bas vers 21 heures. Ambiance verres de vin, bougies, et au milieu du café une petite scène avec un micro. Je prends ma place, en me disant que c’est quand même super de pouvoir continuer à faire en Israël ce que j’aimais en France. Ecouter de la musique en hébreu, voir des pièces de théâtre, ou, comme ce soir, venir entendre des auteurs lire leurs textes.
La soirée se passe, c’est agréable. Je ne perds pas une miette du premier texte. Ni du suivant. Pour le troisième, je comprends dès le début que le niveau d’hébreu est trop élevé pour moi. J’essaye d’attraper une phrase, un sens, et j’abandonne rapidement pour me laisser bercer par la mélodie des mots. C’est comme ça, parfois. Continuer la lecture