Ça n’a pas arrêté, aujourd’hui. Presque un an de guerre, mais là c’est différent, c’est au dessus de nos têtes.
Boum boum.
Les enfants n’ont pas école depuis dimanche, et au moins jusqu’à mercredi inclus.
Les traumas du corona se réveillent avec les zooms à gérer aux mêmes heures pour tous.
Et l’angoisse que ça se prolonge.
En milieu d’après-midi, je croise en bas de chez moi une copine et son bébé. On discute de la situation et soudain la sirène du village d’en face se met à sonner. Vent de panique. Dans la foulée les bruits des explosions proches proches proches, juste au dessus de nous. C’est violent.
Vite, la chambre blindée. On monte les escaliers en courant, elle me dit prend le petit, il faut que j’attache le chien, et on arrive toutes essoufflées, ils sont déjà à l’intérieur, yalla, vite, il faut fermer la porte.
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